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Les principales causes d’actions de poursuite en responsabilité médicale

Diagnostic erroné ou tardif;

Bien que les médecins ne soient pas automatiquement tenus de poser le bon diagnostic, ils doivent tout de même agir avec prudence et diligence selon les paramètres médicaux propres à chaque patient.

Bon nombre des motifs de demande de consultation juridique font état d’une rencontre trop rapide avec un médecin ou d’un examen physique sommaire ou même absent.

Nous constatons par la suite comment la condition du patient évolue en fonction de la direction qui fut donnée à la recherche d’information pour l’établissement d’un diagnostic.

Que ce soit par exemple pour les demandes d’examen en laboratoire, d’imagerie médicale ou de radiographie qui risquent alors d’être interprétées sur la base d’une observation clinique non appropriée.

Le choix thérapeutique qui sera privilégié par la suite ne sera donc probablement pas adapté au patient.

Information défaillante quant aux risques associés aux soins médicaux;

Il est normal et fréquent que des complications surviennent suite à une chirurgie et certaines de ses complications constituent des risques associés à la chirurgie ou inhérents à celle-ci.

C’est pourquoi le médecin doit renseigner le patient face à ses risques en général en portant une attention particulière à la gravité des conséquences de ses risques, le cas échéant.

Plusieurs clients communiquent avec nous en raison de conséquences malheureuses intervenues suite à une chirurgie. Dans certains cas, il arrive que nous remarquons, lors de l’analyse des dossiers médicaux, l’absence de note médicale ou même de consultation avec le patient avant l’opération et à quelques reprises alors que le type d’opération est modifié par rapport à l’acte initialement prévu.

Les clients nous mentionnent alors que s’ils avaient été renseignés adéquatement avant l’opération, ils auraient opté pour un traitement alternatif et ce, que ce soit en fonction de leurs âges, leur condition sociale, l’historique médical, etc..

Dans ce genre de situation, en fonction de la preuve au dossier, des règlements financiers peuvent intervenir afin de pallier aux conséquences pécuniaires des complications liées à l’opération.

Manque de diligence ou de compétence dans l’exécution de l’acte médical;

Bien que l’obligation de soigner du chirurgien n’inclus pas de garantie de résultat, celui-ci doit néanmoins être minutieux et prudent dans l’accomplissement d’un acte médical.

Plusieurs sources de réclamation découlent d’une mauvaise identification par le chirurgien des différentes structures anatomiques causant un traumatisme ou une lacération d’organes.

En particulier lors de cholécystectomie, il est fréquent de constater un traumatisme aux voies biliaires par le chirurgien, durant l’opération, cela est bien souvent la cause d’une étape importante manquée et non conforme aux standards reconnus en semblable matière lors de l’identification des organes.

Absence de suivi postopératoire ou de disponibilité du médecin traitant;

Suite à une chirurgie, le médecin demeure responsable de veiller à l’évolution de votre condition médicale.

Les dossiers médicaux regorgent de notes ou une infirmière ou médecin confrère tente en vain de joindre le médecin assigné à la chirurgie afin de leur faire part de signes cliniques ou de résultats de laboratoires inquiétant chez un patient suite à l’opération.

Fréquemment, nous remarquons que le médecin mentionne que ce patient n’est plus sous sa supervision puisque l’opération est maintenant terminée.

Il faut savoir que le contrat médical entre un patient et un médecin implique pour ce dernier l’obligation d’assurer un suivi, et ce même après l’opération.

À tout de moins, en milieu hospitalier, un patient est en droit de s’attendre à ce qu’en l’absence du médecin ayant fait l’opération, un médecin ayant la même spécialité puisse intervenir au besoin afin d’assurer un suivi.